Un besoin de lien social aigu

 

 

La période a amplifié le besoin de lien social, dans un moment de recentrage sur l’humain (4ème sujet le plus abordé, évoqué par 22,8% des répondants). La solidarité entre collègues s’est révélée dans certaines équipes.

« Des collègues de ma Direction ou d’autres Directions, me sachant seul chez moi, m’ont appelé / textoté durant le confinement pour prendre des nouvelles, me divertir. Prise de conscience qu’au-delà du professionnel, il existe un réel lien personnel avec ces personnes. »

Un signal faible : la possibilité de voir les visages via les outils de visioconférence, ‘plus vivants’, a contribué au réconfort attendu. Ceux qui n’avaient pas accès à cette possibilité en ont souffert. 

De nombreuses initiatives de maintien d’échanges informels ont été lancées : des e-cafés, e-apéros, groupes WhatsApp, etc. Mais c’est avant tout le sentiment d’appartenance qui s’est révélé déterminant pour maintenir l’engagement des collaborateurs et la cohésion. Comment s’active ce sentiment d’appartenance ? Derrière des pratiques variées, comme la création de rituels d’équipe, les collaborateurs doivent surtout trouver du sens, une direction claire, un sentiment de mobilisation de l’entreprise ou de leur équipe vers un objectif en ligne avec leurs valeurs.

« La mobilisation, la flexibilité et l’engagement de toutes les équipes pour faire face à la crise sanitaire qui a renforcé l’impression d’appartenance à un collectif soudé. »