par Julie Khadide-Bouchaut

Ce verbatim nous rappelle le pouvoir des représentations sociales (ici, que l’entrepreneuriat serait une activité majoritairement masculine) sur nos choix, et finalement nos trajectoires. 

Donner à voir aux jeunes des modèles diversifiés, auxquels ils peuvent s’identifier, peut-être un moyen efficace de lever ces représentations limitantes, et leur donner confiance en leurs propres capacités à passer à l’action. 

C’est le pari de l’association 100 000 Entrepreneurs, qui a cette année organisé la 10e édition des « Semaines de sensibilisation des jeunes – Femmes et entrepreneuriat » (SEF) au cours desquelles des femmes entrepreneures partagent leur expérience auprès de collégiens et lycéens en métropole et dans les Outre-mer.

– Le fait que ce soient des femmes qui témoignent contribue à enrichir les représentations des jeunes et à déconstruire une vision genrée de l’entrepreneuriat où seuls les hommes seraient capables d’entreprendre ;

– Les jeunes comprennent que les femmes, au même titre que les hommes, peuvent faire naître des projets et occuper des postes à responsabilités.

Un écueil est toutefois à éviter… proposer des rôles modèles trop éloignés des réalités des élèves, voire écrasants et inaccessibles.

Ici : morceaux choisis des enseignements de l’étude KPAM dans le cadre de l’évaluation des SEF, menée en partenariat avec le SociaLab.

Le fait que l’intervenante soit une femme m’a prouvé que quand on est une femme on peut devenir entrepreneure et que ce milieu n’est pas réservé qu’aux hommes.